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Actualité et projets Septembre 2013
Aujourd'hui j'ai envie de partager avec vous un modèle
tout simple et très
intéressant
que j'ai découvert
dans un livre sur le coaching. Ce modèle a été
conçu
par Stephen Covey en 1997 dans son livre "Les
7 habitudes de ceux qui réussissent tout ce qu'ils entreprennent." Le cercle d’influence correspond à tous les événements
sur lesquels nous pouvons agir, tandis que le cercle de préoccupations
correspond à
ceux sur lesquels nous n’avons aucun contrôle. Ce schéma nous rappelle visuellement de mettre notre énergie
au bon endroit et de chercher à étendre notre cercle d'influence au lieu de s'épuiser
à
parler des problèmes
situés
dans le cercle de préoccupations
et hors de notre maîtrise.
Selon Covey, il vaut mieux se montrer proactif et
intervenir dans le cercle d'influence qui va ainsi s'élargir,
créant
ainsi un effet démultiplicateur,
plutôt
que d'être
exclusivement réactif,
soit de subir le cercle des préoccupations qui va ainsi nous absorber et nous empêcher
d'agir. La concentration réactive produit une énergie négative
qui diminue le cercle d’influence et conduit à des attitudes de
victimisation :
la personne se résigne
au fait que quoiqu’elle
fasse elle ne peut contrôler son environnement et elle se contente de blâmer
les circonstances, son manque de chance ou l’incompréhension
des autres. C’est un modèle focalisé sur une vision positive, car quelque soit le problème
rencontré
nous tenons entre nos mains le début de la solution qui se situe à l’intérieur
de notre cercle d’influence :
changer nos habitudes, changer notre manière d’interagir
avec les autres, changer notre façon de voir les choses. Nous n’avons
pas toujours le contrôle sur les événements déterminants nos vies, mais nous avons toujours la
possibilité
de choisir notre réponse
à
ces événements.
Une des spécificités du coaching et de la supervision est d'aller droit au
but, de se centrer sur l'ici et maintenant et d'identifier des stratégies
positives pour soi. L'intérêt réside dans le changement que l'on désire
pour soi et non dans le changement que l'on souhaite se voir opérer
chez l'autre et à
cet effet ce modèle
est particulièrement
pertinent. Cette image, facile à mémoriser, me semble utile pour moi-même
quand je commence à
m'agiter et à
me perdre dans des idées peu constructives, je peux alors me recentrer et réorienter
mon énergie.
Egalement lorsque j'accompagne une personne et que je l'écoute
"se raconter", je peux observer où elle se situe et l'inviter à
revenir dans son cercle d'influence afin d'identifier ce qu’elle
souhaite pour elle et définir ainsi sa prochaine démarche. Evelyne Papaux |