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Actualité et projets Janvier 2014
La pause hivernale m’a permis de pratiquer la méditation et de lire plusieurs textes s’y référant. J’en ai retiré beaucoup de satisfactions : de la sérénité et de l’énergie tout à la fois. Cela m’a permis d’y voir clair dans certaines questions qui me travaillaient jusqu’ici et de trouver la motivation pour de nouveaux projets dans les temps à venir. L’élément central de cette pratique réside pour moi dans la posture d’observation de sa propre expérience, posture d’observateur impartial ou de témoin. En effet la pleine conscience utilise ce qui se nomme le mode métacognitif pour nous inviter à considérer nos pensées et nos émotions, non comme des réalités qui appellent une réaction immédiate, mais bien des états mentaux qui ne sont pas forcément la réalité. Méditer ainsi ne se pratique pas uniquement en étant assis seul dans un endroit calme, mais bien dans chaque acte de la vie quotidienne, dans chaque rencontre.
La pleine conscience invite chacun à développer une consciente bienveillante de ses propres expériences ici et maintenant, conscience des stimulations internes et externes sans les juger ni les évaluer, sans chercher ni à les éviter ni à les supprimer. Cette démarche met en avant l’acceptation de ce qui est plutôt que la nécessité de changer, et considère que c’est dans ce non-jugement et accueil que le changement peut ensuite avoir lieu. Se centrer sur le présent est un processus qui nous permet aussi de renforcer nos potentialités actuelles et de se connecter à nos aspirations instant par instant.
Cette pratique me semble très pertinente pour moi en tant que personne et également dans mes activités de coach et de superviseur : essentielle pour développer la qualité de présence à laquelle j’aspire et également pour offrir aux personnes que j’accompagne quelques pistes pour gérer leur stress et expériences inconfortables. En conclusion une affirmation de Saint-François de Sales, théologien français (1567-1622) que je trouve très juste : Une demi-heure de méditation est essentielle, sauf quand on est très occupé. Alors une heure est nécessaire.
Bonne année 2014 Evelyne Papaux |